Le récent vote des budgets 2015 a véritablement lancé la deuxième année d'exercice de la nouvelle assemblée intercommunale.
A sa prise de fonction, le Président Olivier Martin avait souhaité mettre l'accent sur deux objectifs :
- la pérennisation des services proposés : petite enfance, culture, gestion des déchets, etc.
- la définition de nouveaux axes de travail, établis à partir des propositions recensées dans le projet de territoire (choix de thématiques majeures ; définition de programmes d'actions pluriannuels, etc.)
Ainsi, en 2014, les sujets relatifs à la gestion des déchets ont occupé une grande part de l'action intercommunale. Les dossiers en cours – et les enjeux associés, notamment en matière budgétaire – étaient conséquents. Des rencontres avec les représentants des syndicats en charge du traitement des déchets (Smiritom, Sictoba), étaient indispensables. Des négociations, quant aux hausses de tarifs attendues, ont eu lieu. De même, la collecte des déchets, et plus particulièrement sa prise en compte sur l'ensemble du territoire intercommunal, a demandé aux élus et aux agents, en charge de cette question, une mobilisation considérable. Enfin, la décision du conseil communautaire d'harmoniser la TEOM (taxe d'enlèvement des ordures ménagères) aux 23 communes, s'est aussi traduite par de lourdes démarches administratives. L'année 2015 marque ainsi le début d'une nouvelle étape en matière de gestion des déchets.
Parmi les autres activités de dimension intercommunale, à pérenniser, se trouvaient, par exemple, celles relevant de l'aide et du soutien à la recherche d'emploi. La prise en compte des services dispensés jusqu'alors par le syndicat des vallées orientales du mont Lozère ou l'association « Familles rurales » ont eu des conséquences sur l'organisation générale (et donc le budget) de la Communauté de communes (arrivée de nouveaux agents, titulaire de la fonction publique ou relevant de contrats de travail de droits privés ; collaboration avec des organismes partenaires ; récupération de bâtiments et locaux, etc.). Des solutions ont été trouvées pour continuer à proposer des services et une proximité indispensables, aux personnes concernées.
D'autres compétences intercommunales ont vu leur activité conforter ou même se renforcer, comme ce fut le cas pour le développement touristique. Un service à part entière a été crée et des actions ont été programmées, en collaboration avec les offices de tourisme : le Pass'tourisme, une étude pour la définition et/ou requalification de réseaux de randonnées, un guide du patrimoine (circuits découvertes), etc. Une réflexion sur la mise en valeur du patrimoine local est aussi en cours, en collaboration avec le service Culture. Ce dernier a d'ailleurs aussi vu son action s'accroître, avec un réseau des bibliothèques qui s'est encore élargi, une nouvelle antenne de l'école de musique (Bessèges) ou encore un prolongement des propositions de classes orchestre, jusqu'à présent dans certaines écoles primaires et aujourd'hui en direction des collégiens (Collège Armand Coussens, St Ambroix).
Cette étape de renforcement et/ou de pérennisation des services utiles au quotidien était indispensable. Cependant, au cours de ces 12 derniers mois, l'action intercommunale s'est aussi projetée vers l'avenir.
Ainsi, les services « Environnement-développement durable » ont coordonné plusieurs actions parmi lesquelles la reprise du dossier relatif à la création d'une centrale photovoltaïque (sur le site du centre de déchets de Bordezac) ou encore les premières démarches pour une amélioration, indispensable, des résultats du tri sélectif (points d'apport volontaire : verre, cartons, plastique, etc.) et l'organisation du premier « Printemps de l'eau ».
Le développement économique est aussi au coeur des préoccupations intercommunales, par exemple avec l'attention portée à la commercialisation des terrains, disponibles dans les deux zones d'activités (Saint Ambroix, Saint Jean de Maruéjols et Avéjean). Enfin, les plus jeunes ne sont pas oubliés. La compétence « enfance-jeunesse », déléguée à la Communauté de communes, se traduit par la volonté (en partenariat, par exemple avec la C.A.F – caisse d'allocations familiales) de définir un schéma intercommunal, à l'attention de la petite enfance, de l'enfance et de la jeunesse (crèche, centre de loisirs, etc.). La présentation des résultats de l'étude, engagée à l'automne dernier (rencontres avec les élus, les professionnels, etc.), est programmée prochainement.
Enfin, la préparation de l'avenir du territoire s'est donc caractérisée par la mise en œuvre de la seconde phase du projet de territoire. 4 thématiques ont commencé à être étudiées et, dans les prochaines semaines, des groupes de travail, composés de socio-professionnels et d'élus, se réuniront pour déterminer des programmes d'actions prévisionnels en matière de tourisme, de prise en compte des handicaps et de la dépendance, d'agriculture ou encore de nouvelles formes d'énergies (éco-industries).
Participer à faire vivre un territoire au quotidien et lui donner des perspectives futures, en matière de bien vivre et de développement économique, tels sont les enjeux qui se présentent aujourd'hui à la Communauté de communes. Les nouvelles dispositions légales (loi NOTRe) seront à l'origine, en cette année 2015, de rendez-vous majeurs pour l'assemblée intercommunale, représentante de 23 communes situées le long de la vallée de la Cèze, entre Cévennes et Côtes du Rhône, entre Uzège/Pont du Gard et Ardèche…