Robiac-Rochessadoule

Le village situé à l’Est des Cévennes, très étalé, présente deux visages. La partie basse, Robiac, blottie contre la montagne de la Redaresse, est située au bord de la rivière la Cèze, alors que la partie haute, Rochessadoule, encaissée dans la vallée, construite en gradins, s’étire le long du ruisseau Le Rieusset, dominé par la montagne.

Les traces de l’occupation de la commune remontent très loin. Certains sites datent de 10 000 à 11 000 ans avant JC pour la grotte des chiens à Robiac, 3 000 à 6 000 ans pour le dolmen de Trélys et la grotte des crânes à Robiac.

En remontant dans le temps, ces deux villages ont un passé différent. L’origine de Robiac est très ancienne. Les archives ont été détruites pendant la révolte des camisards, il est difficile de restituer l’histoire. Le village est dominé par un paysage montagneux, 630m pour la chapelle de Lacham, 620m pour Villeneuve et 500m pour le col de Trélys.

En 1900 le village s’étirait alors des Drouilhèdes à Gammal. Un grand village ou plutôt plusieurs gros bourgs se développaient autour de la gare de Robiac grâce à l’exploitation du charbon à Rochessadoule. Vers 1956, les « molettes » se sont arrêtées, les ventilateurs se sont tus, la mine a cessé de vivre.

Robiac, trouve ses origines au temps de la conquête romaine. Surnommé « la villa de Robiacca » était un domaine agricole d’un riche romain ou gallo-romain. Au IX ème  siècle, les moines bénédictins construisent l’abbaye de St Andéol, plus tard une église romane fut bâtie dessus. Elle fut rénovée en 1870. On peut y admirer un magnifique tableau classé « La délivrance de St Pierre » peint par Xavier Sigalon.